Devenir des ponts
entre la Terre et le Ciel
Visioconférence
Dans le cadre d'un cycle de conférences en ligne du Centre Hélène et Jean Bastaire sur le thème général «Quelle spiritualité pour l’écologie intégrale?», une approche orthodoxe de l’écospiritualité. À travers notamment sa doctrine des énergies incréées, l’Eglise d'Orient a développé un véritable «cosmisme lumineux» ou un «tellurisme mystique», c’est-à-dire une expérience du vivant comme lieu de la présence divine. Il en découle une vision de la personne comme être eucharistique et liturge de la Création. L’accomplissement de cette vocation écologique passe par une métanoïa radicale, avec pour clé l’ascèse et la réorientation du désir.

«Le vingt et unième siècle sera spirituel ou ne sera pas…» Mais ce qu’André Malraux n’avait pas prévu, c’est que cette spiritualité serait profondément marquée par l’écologie. Les personnes en quête de sens, rejetant les religions instituées, sont aussi tournées vers l’écologie comme source de vie spirituelle dans une relation renouvelée à la nature.
De son côté, le Pape François promeut le déploiement d’«une spiritualité écologique qui trouve [son] origine dans des convictions de notre foi, car ce que nous enseigne l’Évangile a des conséquences sur notre façon de penser, de sentir et de vivre» (Laudato si’, 216).
Comment comprendre aujourd’hui cette quête d’une spiritualité verte? Comment la Révélation chrétienne déclinée dans l’écologie intégrale peut-elle apporter les ressources permettant d’accomplir cette quête? C'est à ces questions que ce cycle de huit conférences, qui se déploiera du 20 novembre 2024 au 22 janvier 2025, entend apporter des éléments de réponse.
Avec, parmi les intervenant.e.s, Xavier de Bénazé sj, responsable de l'écocentre spirituel du Chatelard (Lyon), la pasteure Marie Cénec et l'écothéologien Xavier Gravend-Tirole.