Comment résister à l’éco-anxiété?
Table rondeComment réagir à l’éco-anxiété? Que faire? Participer à une prise de conscience individuelle et collective, se rapprocher de la nature, réduire son empreinte carbone, parier sur des solutions apportées par la technoscience, déculpabiliser ou tout simplement suivre le précepte du poète latin Horace «Carpe Diem», à savoir vivre l’instant présent. Ces éléments sont-ils suffisants pour soigner ce que certains considèrent comme une nouvelle «pathologie»? Autant de questions qui seront explorées et discutées par la pasteure Marie Cénec, l'écothéologien Fabien Revol et Michel Maxime Egger.
Une étude de l'Office fédéral de la statistique (2019) montre bien l'actualité et la gravité de cette problématique: en Suisse, un habitant sur deux souffrirait d’éco-anxiété. C’est énorme! Ce nouveau mal-être, qui concerne en grande partie les jeunes, désigne une inquiétude, une peur ou une anxiété chronique liée au sort environnemental de la planète en raison des dérèglements climatiques, de la déforestation ou de l’érosion de la biodiversité. Il en résulte une véritable détresse alimentée par les médias et les réseaux sociaux qui rendent compte quotidiennement de mauvaises nouvelles.
L’éco-anxiété est par ailleurs amplifiée par un sentiment d’impuissance ou encore de culpabilité, en raison des incohérences et de l’impact de nos activités quotidiennes. Vivre détraque la planète! Au point que certains jeunes couples renoncent à avoir des enfants, considérant comme «criminel» de les projeter dans un monde dont l’avenir apparaît de plus en plus incertain et inquiétant.
Le débat est organisé par l'Eglise catholique-romaine de Genpve. Il sera animé par Guylaine Antille et Geoffroy de Clavière.
Inscription obligatoire : geoffroy.declaviere(at)ecr-ge.ch