Le féminin, l’écologie: nouveaux espaces pour le dialogue interspirituel

Rencontre

Notre monde divisé a plus que jamais besoin de dialogue, en particulier entre ses diverses traditions spirituelles. Une réconciliation entre ces différentes conceptions du spirituel est-elle envisageable pour répondre à la quête de sens de notre humanité et à l’impératif de justice planétaire? Deux thèmes, qui sont intimement liés, apparaissent pouvoir contribuer à un rapprochement entre ces traditions: le féminin et l’écologie. Cette rencontre d'une journée explorera comment ils pourraient constituer deux horizons possibles pour un renouvellement du dialogue interspirituel et plus généralement de notre vivre ensemble en ce monde.

Pour creuser ensemble ces enjeux, la matinée sera consacrée à une table ronde avec trois interventions suivies d'un dialogue:

Comment le dialogue interreligieux et écologie peuvent-ils s'enrichir mutuellement? par Bernard Senécal, jésuite, enseignant zen et paysan vivant depuis 35 ans en Corée du Sud. Il évoquera les apports mutuels entre le christianisme et le bouddhisme et leur mise en œuvre à travers la communauté agro-écologique qu’il a fondée dans ce pays.

Comment les mythes et les contes nous font cheminer vers le Féminin intérieur et nous relient au Vivant? par Anna Ladyguina, psychologue clinicienne et thérapeute.

Quelle(s) écospiritualité(s) pour quelle(s) transition(s)? Quels enjeux pour le christianisme? par Michel Maxime Egger. Il éclairera les enjeux à la fois spirituels et sociétaux de cette quête en les reliant notamment à l’écoféminisme. 

L'après-midi sera consacré à l'approfondissement de ces questions à travers des échanges en groupes et des ateliers expérientiels dont certains dans l'esprit de Graf Durckheim.

Or, l’intérêt pour le dialogue interreligieux semble actuellement amoindri, au moins en Europe : chaque religion a tendance à s’enfermer dans son propre chemin et se sent menacée par les autres formes de spiritualité, alors que ces dernières considèrent souvent la religion comme une relique du passé.

Cette rencontre est proposée en co-organisation par La Maison de Tobie, le Centre Assise, le Forum104 et la Maison du Grand-Pré.

Présentiel (journée, 30 euros) ou distanciel (matinée, 15 euros)

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