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Chères et chers Ami·e·s, proches et lointain·e·s, «Il relie ce qui est divisé et distingue ce qui est confondu. Il efface la frontière introuvable entre cerveau gauche et cerveau droit dès qu’il s’agit de comprendre la vie en acte. Il sait prendre place dans l’étoile filante de l’événement et traverser comme un éclair les royaumes endormis de l’institué. Il laisse les cisailles du concept à ceux qui ne savent plus sourire du presque rien. Il sait que le blanc concilie toutes les couleurs. Il a découvert dans le noir la source de toute blancheur…» Voilà comment le philosophe et poète René Barbier définit le chercheur ou la chercheuse en «Approche transversale» dans un texte que vous pourrez retrouver dans l’une de nos nouvelles rubriques réunies sous Inspirations. Cette citation dit bien l’esprit qui nous anime et qui est nécessaire pour opérer la «grande transition». Vous en trouverez des expressions dans les nombreux textes et documents audio-visuels mis en ligne ces derniers mois. J'ai en particulier la grande joie de vous partager deux parutions récentes: mon dernier livre sur l’écospiritualité (A l’écoute de la Création, Cabedita) et l’ouvrage d’Emmanuelle Delrieu sur l'écopsychologie (Comment garder les pieds sur Terre quand tout fout le camp, Le Souffle d'Or) que j’ai préfacé. Parmi les événements, dans la mesure où elle constitue un nouveau champ d’expérimentation et qu’elle se déploiera sur plusieurs jours, je me permets d’attirer votre attention sur la session «Voix humaines, voix de la Terre» début avril avec Manuel Coley. Je vous remercie d’être là. Prenez bien soin de vous, de vos proches et du vivant, et n’hésitez pas à diffuser cette infolettre autour de vous. Je me réjouis de vous revoir ou rencontrer ici et ailleurs, en particulier lors des événements à venir. Vous pouvez aussi me suivre sur les réseaux sociaux. Avec le cœur Michel Maxime Egger Instagram: @michelmaxime_egger Facebook: eggermm
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A travers une lecture des textes à la fois critique et créative, en résonance avec la sensibilité et la science contemporaines, A l’écoute de la Création montre que la Bible, souvent accusée d’être anti-écologique, offre aussi une vision de la nature très actuelle et féconde pour faire la paix avec la Terre, opérer la transition vers des sociétés plus justes et respectueuses du vivant. Le livre est paru aux éditions suisses Cabedita, dans la collection «Parole en liberté» dont la vocation est d’éclairer une question actuelle à la lumière des Ecritures. En l’occurrence, mettre la Bible à l’épreuve de l’écologie et l’écologie à l’épreuve de la Bible.
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Nourris par nos conceptions pathogènes et destructrices du Vivant, nous épuisons nos êtres et notre terre. Face à ce burn-out systémique, il convient de décoloniser nos représentations du monde, prendre soin de nous et relier notre écologie intérieure et extérieure pour tendre vers de nouveaux modes de vie. Un processus de transformation individuelle et collective que l’écopsychologue Emmanuelle Delrieu propose en cinq étapes et soixante-six exercices pour appréhender les origines des dysfonctionnements, se confronter aux souffrances, régénérer son lien au Vivant et agir pour changer de monde.
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09.11.2024 – Aix-les-Bains
Pendant trois jours, le 38e Forum A Ciel Ouvert arpentera les chemins du sacré et de sa transmission avec une quarantaine d’intervenant.e.s. Un programme riche avec des éclairages en plénière sur le thème général, des conférences-échanges et ateliers en sous-groupes, des spectacles et de la musique vivante. J'interviendrai le samedi 9 novembre en plénière à 14h30 et à 17h30 avec une conférence-atelier sur le thème: De l’éco-anxiété à l’espérance: un chemin de transformation écospirituelle.
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01.12.2024 – Paris
Face à la situation climatique et écologique, comment garder un regard d’espérance tout en restant lucide? Comment honorer notre légitime «mal à la Terre» sans s’y enfermer? Comment répondre à l’éco-anxiété et la transformer en engrais pour l’engagement? La reconnexion profonde au Vivant, dont nous faisons partie et qui fait partie de nous, et la spiritualité sont des clés de ce processus de transformation.
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12.12.2024 – Genève
Comment réagir à l’éco-anxiété? Que faire? Participer à une prise de conscience individuelle et collective, se rapprocher de la nature, réduire son empreinte carbone, parier sur des solutions apportées par la technoscience, déculpabiliser ou tout simplement suivre le précepte du poète latin Horace «Carpe Diem», à savoir vivre l’instant présent. Ces éléments sont-ils suffisants pour soigner ce que certains considèrent comme une nouvelle «pathologie»? Autant de questions qui seront explorées et discutées par la pasteure Marie Cénec, l'écothéologien Fabien Revol et Michel Maxime Egger.
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02.04.2025 – Francheville (Lyon)
Entre chant et silence, pratiques de reliance et travail corporel, enseignements et temps au milieu des arbres, une retraite d’écospiritualité ancrée de manière ouverte dans la tradition chrétienne pour vivre la gratitude, honorer sa peine pour le monde, changer notre regard sur la nature et l’être humain, et nourrir notre désir d’agir. Un chemin de transformation écospirituelle inspiré par les Ecritures et la spirale du «Travail qui relie» (Johanna Macy).
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A l’heure où l’alimentation – des champs à nos assiettes – est plus que jamais au carrefour des problématiques et tensions liées à la grande transition écologique et sociale, il vaut peut-être la peine de s’interroger sur la manière dont nous vivons l’acte de manger et le sens que nous lui donnons. Comment transformer l’acte de manger en une expérience de communion plus que de simple consommation? De s’éveiller à se réjouir, un cheminement intérieur en dix verbes.
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«Je crois que rien ne disparaît. Tout est transition, tout se transforme, mais les silhouettes ne changent pas. Les êtres et les choses meurent, mais les ombres restent», disait le cinéaste Daniel Schmid (1941-2006) dans un entretien qu’il nous a accordé. Toute sa vie a été une longue quête de lui-même, un chemin intime de libération, la recherche d’un langage artistique propre à son être. Il en a résulté une œuvre très personnelle, en partie inclassable, souvent en porte-à-faux avec les modes et préoccupations de son époque.
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Au moment où Einstein invente la théorie de la relativité, saint Silouane l’Athonite (1866-1938) reçoit cette parole du Christ: «Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas.» Une sentence qu’il nous a léguée comme un viatique pour notre entrée dans le XXIe siècle. Canonisé par le Patriarcat de Constantinople en 1987, Silouane est un authentique témoin, c’est-à-dire un homme qui – par sa présence, sa vie et ses écrits – nous met en présence du Christ et nous transmet l’Esprit. Non pas via un système théologique ou un discours, mais à travers une expérience directe de Dieu, une relation vivante vécue au plus profond de son être. Il y a une dizaine d’années, Nathalie Calmé m’a interrogé sur la spiritualité et l’actualité de ce «saint sans frontières».
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«Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou», affirmait le psychologue humaniste Abraham Maslow. Comme en écho, Albert Einstein renchérissait : «On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré.» D’où l’importance de notions et concepts pour changer de paradigme, articuler transformation de soi et transformation du monde, nous aider à penser autrement le monde, éclairer les mutations en cours, donner du sens à nos actions, définir des pistes pour sortir du solutionnisme, briser les cadres dans lesquels nous sommes enfermés et tournons en rond, inventer de nouvelles manières d’être, de vivre et d’habiter le monde avec d’autres.
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En ces temps de bouleversements et d’incertitude radicale, des textes comme des appels à l’éveil, la mise en chemin, la mobilisation. Pour, ensemble avec d’autres, s’engager dans le changement de cap, la transition au sens fort de son étymologie latine « trans-ire » : aller au-delà du système croissanciste, productiviste et consumériste ainsi que des modes de penser et des attitudes intérieures qui le sous-tendent, pour passer vers des sociétés de reliance profonde, de justice, de justesse et de sobriété heureuse. Dire non à ce qui détruit le Vivant et chanter un grand oui à ce qui le protège et le célèbre.
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Le titre de cette rubrique évoque l’émergence du jour à la fin de la nuit, un passage, une métamorphose, donc une espérance. Mais aussi une lumière dans le regard qui permet de voir autrement, plus loin, plus profond, plus subtil. De percevoir peut-être les étincelles ou énergies divines qui, lorsqu’on s’y rend réceptif par l’ouverture du cœur, nous relient à la Source de la conscience, de la vie et de l’amour. Une collection de textes glanés au fil des lectures et des rencontres comme autant de semences de sagesse et de viatiques pour nos traversées individuelles et collectives.
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Des chroniques à temps et à contretemps. Un lieu de partages, de réflexions personnelles, de «mémoires intérieurs» et d’échos à des événements, des lectures, des rencontres, des rêveries et des découvertes de tous ordres. À chaud ou à froid, en lien – irrégulier, discontinu, décalé, souple et détendu – avec l’actualité. Avec des zigzags et des chemins de traverse, des hauts et des bas, des présences et des absences. Un peu comme la vie quand on tâtonne ou la conversation quand on réfléchit à haute voix… Au risque de se perdre pour mieux se (re)trouver.
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En naissant au ciel, Annick de Souzenelle, comme elle le disait dans une récente Méditation sur la mort, a vécu l’ultime «visite de l’Amant divin» dont elle a déchiffré les voies tout au long de sa vie. En guise d’hommage, quelques échos d’une rencontre il y a quelques mois, où la flamme de l’Esprit continuait à l’animer malgré son grand âge et la maladie. Il a été question de la mort, mais aussi du «grand retournement» nécessaire à la mutation à opérer pour répondre en profondeur aux effondrements en cours et à venir.
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Emissions TV et radio, podcasts, vidéos, documentaires, reportages, conférences et débats enregistrés… Une sélection des interventions de Michel Maxime Egger, disséminées en partie dans les articles publiés sur Trilogies.
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Auteur, sociologue et écothéologien de formation, ancien journaliste, éditeur et lobbyiste, Michel Maxime Egger s’est employé toute sa vie, en méditant-militant, à articuler une dimension (éco)spirituelle centrée sur la transformation de soi à une autre (éco)citoyenne axée sur l’engagement pour la transformation du monde. Portrait par Eric Tariant.
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A l’heure où l’on commémore les deux ans de la mort tragique de Mahsa Amini en Iran, il est temps de (re)lire le roman graphique Femme, Vie, Liberté (Editions L’Iconoclaste, 2023). Un ensemble remarquable de textes et de bandes dessinées, qui – avec humour, engagement critique et recul historique – permet de comprendre les tenants et aboutissants du premier mouvement féministe d’envergure en Iran et dans le monde musulman, mené au premier chef par les femmes et suivi par des jeunes et aussi des hommes. Une ode à la libération.
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L’intérêt pour les sorcières et le combat pour leur réhabilitation ne faiblissent pas. Un signe des temps et une manifestation de la «puissance invaincue des femmes» (Mona Chollet), indissociable de leur lien profond avec le vivant célébré par une partie de l’écoféminisme. Pour preuve, le remarquable spectacle musical Sorcière, porté par le duo pop Aliose et mis en scène par Sophie Pasquet Racine. Une œuvre habitée qui à la fois nous touche au cœur, nous enchante et nous fait réfléchir sur hier et aujourd’hui.
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À bientôt sur Trilogies
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